Comptabilité Analytique : Formation à distance
Relevant d’une branche particulière de la discipline mathématique et de gestion financière, la comptabilité analytique a été tirée de sa primitive appelée comptabilité générale. En effet, dans une entreprise, c’est un outil de gestion ou plus précisément un outil de pilotage qui sert à effectuer des opérations arithmétiques et algébriques portant sur les divers coûts (coûts variables, coûts fixes, coûts complets, coût de revient, coûts standards, etc.) Il s’agit donc d’un instrument permettant en même temps de gérer et de piloter la société dans le but de franchir un certain seuil de rentabilité. Ainsi, afin de mieux apprendre la comptabilité analytique, nous vous invitons à suivre cette formation.
1. La comptabilité analytique : signification et utilité
Il s’agit d’une technique de calcul ayant pour finalité de fluidifier tous les procédés d’appointement de toutes les données financières d’une entreprise. Par ailleurs, pour mettre en place une comptabilité analytique, il faut chercher à établir une interprétation de tous les résultats financiers (résultat analytique, résultat global, les éléments du bilan, voire les états financiers). Quant à sa différence par rapport à la comptabilité générale qui ne vise qu’édifier une maquette globale de l’ensemble des comptes dont l’entreprise dispose, la comptabilité analytique s’intègre au niveau de chaque opération financière afin de pouvoir leur décortiquer. Grâce à cette méthode de traitement des données, les dirigeants de l’entreprise vont pouvoir déterminer scrupuleusement les coûts directs et indirects équivalents à de nombreuses actions menées par la société commerciale telles que la production, la mise au marché et les autres prestations par elle fournies comme les services après-ventes.
En effet, chaque société doit particulièrement disposer d’une comptabilité analytique bien distincte de celle de ses concurrentes suivant les normes comptables. C’est la raison pour laquelle, elle doit être calculée d’une manière objective et impartiale à l’aide d’un plan comptable. En outre, la comptabilité analytique contribue à l’identification des indices d’évaluation de quelques contenus du bilan de la comptabilité ou des éléments du bilan. Ainsi, la quantité des stocks disponibles peut faire l’objet d’une estimation à partir de ce calcul. À cet effet, la comptabilité analytique aide un grand nombre de dirigeants d’entreprise à fonder une structure plus solide des prospectives budgétaires par le biais des opérations comptables. De plus, cela leur permet de déterminer la façon dont se déroulent les provisions dans un intervalle de temps prédéfini, mais également et surtout d’apporter un commentaire à propos des éventuelles différences issues du calcul. Bref, la comptabilité analytique favorise la facilitation d’un suivi rigoureux des flux du budget de l’entreprise.
2. La comptabilité analytique : entre nécessité et exigence
Jusqu’à l’heure actuelle, les lois et les règlements restent silencieux par rapport à sa tenue. Cependant, dans la pratique, celle-ci s’avère plutôt recommandée étant donné qu’elle semble de plus en plus devenir un modèle en termes de bonnes pratiques que le monde de la gestion d’entreprise estime tant. Par ailleurs, dans l’hypothèse où la compta analytique fait défaut, alors chaque dirigeant doit opter pour une analyse financière approfondie ou des techniques mathématiques particulières afin d’assurer l’estimation quantitative des stocks de leur entreprise. Par conséquent, une telle hypothèse nous permet de déduire le sort des coûts fixes. En effet, ceux-ci risquent de ne pas avoir la capacité à accueillir l’actif de l’entreprise.
3. Comment évaluer les coûts en comptabilité analytique ?
Le calcul des coûts (fixes et variables, directs et indirects) résulte de plusieurs variétés de techniques analytiques. Parmi tant d’autres, nous pouvons citer trois différentes méthodes : ABC, de coût complet ou partiel, de coût cible et la méthode appelé direct costing. En effet, est constitutif de coût le fait qu’un produit soit saturé de charges qui se divisent en trois types distincts. Voici un tableau de classification des trois types de coût en matière de comptabilité analytique :
TYPE 1 | Direct | Imputation directe et inexistence d’opération mathématique en amont |
Indirect | Exige un calcul médian | |
TYPE 2 | Variable | Valeur rattachée à la variation de la quantité de l’activité réalisée |
Invariable | Valeur constante et indépendante de la quantité de chaque activité réalisée | |
TYPE 3 | Incorporable | Faisant partie du coût du produit |
Non incorporable | Susceptible d’être détaché du produit |
· La méthode ABC
Il s’agit de l’opération comptable précédée d’une répartition des coûts par catégorie d’activité ou chaque activité. À titre d’illustration, supposons que l’entreprise est représentée par un bloc lequel va être sectionné par le comptable plutôt par rapport aux différentes activités que par rapport aux diverses fonctions ni aux variétés de chaque produit. La méthode ABC est, donc fondée sur la théorie de la valeur selon laquelle seules les activités épuisent les ressources financières de la société et non les produits. Ainsi, les systèmes classiques sont substitués par des inducteurs. Par conséquent, l’opération comptable consiste, d’une part à rechercher les activités auxquelles tout produit muni d’un quelconque coût fait appel. D’autre coté le calcul vise à savoir le nombre d’inducteurs absorbés par lesdites activités.
· La technique de coût complet
La méthode des coûts complets se distingue par son objet qui consiste à séparer les charges directes et indirectes. En effet, doivent faire l’objet d’une répartition entre de multiples comptes résultant de la comptabilité générale de l’entreprise. En effet, toutes les données comptables sont d’une grande utilité. Ainsi, il y a les charges :
-
Incomparables
Elles sont destinées à jouer le rôle d’une base analytique de tous les coûts.
-
Non incomparables
Elles sont classées parmi la catégorie de charges dites extraordinaires, mais également de celles ne présentant aucune liaison étroite avec l’opération habituelle de la société. Les charges non incomparables sont pratiquement exclues de la technique de coût complet.
Par ailleurs, notez que les charges indirectes requièrent l’effectuation de quelques calculs avant d’être dispatchées dans les produits de destination. Ces opérations mathématiques vont se réaliser ainsi à l’intérieur de plusieurs centres d’analyse qui se distinguent par les formules suivantes :
CENTRES AUXILIAIRES | CENTRES PRINCIPAUX | |
Centres structurels | Centres opérationnels | |
Aucune formule spécifique | Taux de frais (TF)
TF = coût du centre / montant de l’assiette |
Unité d’œuvre
UO = coût du centre / Montant d’UO |
· La technique de coût cible
Cette troisième méthode est la version opposée de la méthode traditionnelle. En effet, trois principes fondamentaux fondent cette technique. Ce sont : la fixation du prix de vente par le marché, la transformation des coûts en variable d’ajustement et la fixation des marges par les associés de l’entreprise. Ainsi, afin d’optimiser l’assouvissement de la clientèle, ces règles doivent se résumer en une théorie générale axée sur l’analyse de la valeur. Dans ce cas, le coût est nécessairement atténué. Pour ce faire, le comptable analytique mise sur les opérations les plus attrayantes vis-à-vis des clients tout en éliminant les fonctions trop lourdes et trop budgétivores après avoir listé toutes celles ayant été déjà effectuées. Ensuite, il va estimer le coût des jeunes fonctions choisies.
Bref, se reposant sur son aînée (la comptabilité générale), la comptabilité analytique constitue une meilleure alternative aussi bien pour les nouvelles entreprises en quête de rentabilité que pour les anciennes et qui sont en quête de défis concurrentiels sur le marché contemporain.